viernes, 25 de marzo de 2022

442 - Historia de las medidas: El Hombre como patrón - La Biblioteca Perdida - 21 mar 22

 442 - Historia de las medidas: El Hombre como patrón - La Biblioteca Perdida - 21 mar 22

Abrimos el programa con una interesante propuesta: la historia de las medidas de longitud. Para ello contamos con Luis Castaño, un auténtico experto en la materia que nos hablará de su investigación sobre el modelo antropométrico empleado por las civilizaciones antiguas. Nos hablará de Metrología, la ciencia que estudia los sistemas de medidas, y haremos un viaje por la historia de las medidas que nos llevará “De Sumer al Siglo XXI”, título de su futuro libro.

La segunda propuesta consiste en una entrega de Una Antropóloga en la luna, en la que Noemi Maza nos hablará de las máscaras a lo largo de la historia y su significado para diferentes civilizaciones.

En las repeticiones, hoy toca Enemigos de Roma, que esta vez nos trasladaban a la batalla de Adrianópolis para conocer a Fritigerno y Alavivo, líderes de lo que el imperio consideraba tribus bárbaras y que le trajeron graves contratiempos. Podéis escucharlo o descargarlo directamente con el botón de Ivoox o en el siguiente enlace.

https://www.ivoox.com/442-historia-medidas-el-hombre-audios-mp3_rf_83831448_1.html

domingo, 31 de enero de 2021

REVISION D'UN NOUVEL ARTICLE DE M. LEPLAT

REVISION CRITIQUE D’UN NOUVEL ARTICLE DE M. LEPLAT


INTRODUCTION

 

M. Quentin Leplat vient de publier sur sa web “Message de la nuit des temps” un nouvel article dans lequel il continue sa dynamique habituelle de désinformation en Métrologie Historique:

https://messagedelanuitdestemps.org/metrologie-historique/les-principales-unites-de-mesures-anciennes-et-leurs-secrets/

Pour ceux qui ne le sauraient pas, il y a déjà longtemps de cela je lui ai dit que:

“Tant que vous continuerez à appliquer votre énergie à essayer de faire passer des propositions en Métrologie Historique qui ne tiennent pas debout je continuerai à appliquer mon énergie à signaler qu’elles ne sont pas valables. Mais ne vous en faites pas pour moi, merci. Je le ferai en toute serenité. Bien à vous. Luis Castaño. Licenciado en Filología. Investigador en Metrología Histórica”.

Comme c’est une nouvelle fois le cas dans ce nouvel article, voici ma revision critique.

Je le ferai dans mon format habituel: CITATION (QLP) + REMARQUES (LCS)


QLP 1: LES PRINCIPALES UNITÉS DE MESURES ANCIENNES ET LEURS SECRETS.

 



Entre la Coudée Royale (CR), la Coudée de Nippur (CN), le Pied Romain (PR), le Yard Mégalithique (YM), on s’y perd!

Je vous propose une petite synthèse de toutes ces mesures anciennes qui sont d’une importance capitale pour comprendre les connaissances insoupçonnées des anciennes civilisations. Ces unités sont comme des clefs qui vous permettent de découvrir les nombres inscrits dans l’architecture et l’univers. En mesurant par exemple la grande pyramide avec telle ou telle unité, les nombres qui en découlent nous donnent des informations.

 

LCS 1: REMARQUES

 

M. Leplat mélange allègrement depuis le debut beaucoup de choses sans discernement. Ainsi:

1/ Les objets qu’il appelle “Coudées royales” sont des règles égyptiennes de 7 Palmes.

2/ Ce qu’il appelle “Coudée de Nippur” est: soit une barre métallique sumérienne, soit une valeur que certains spécialistes ont déduit des marques que l’on trouve sur cette barre.

3/ Les objets que l’on appelle souvent “Pieds romains” c’est, encore une fois, des règles.

4/ Quant au Yard Mégalithique, c’est une unité de mesure proposée par Alexander Thom. Il l’a déduite de manière statistique et elle a déjà été refutée par d’autres auteurs.

5/ Et en ce qui concerne la Grande Pyramide on n’a pas à la mesurer dans les unités qui nous plaisent car Hérodote nous indiqua clairement les dimensions de la Grande Pyramide en Plètres, une unité du système antropométrique: 8 Plètres x 100 Pieds royaux de 16 Doigts = 230.40 m.

Tout ceci est expliqué sur cette vidéo que M. Leplat essaie d’ignorer depuis plus d’un an car elle réfute clairement ses propositions: 

https://www.youtube.com/watch?v=f8NjLgEl0HA     

 

QLP 2: LES PRINCIPALES UNITÉS DE MESURE ANCIENNES

 

Comme vous vous en doutez, si vous me lisez régulièrement, toutes ces unités de mesures font en réalité partie d’un seul et même corps de connaissance ancienne. Ces unités n’ont pas été étalonnées sur la taille d’un hypothétique pied de roi. J’ai expliqué dans un article en quoi cette rumeur n’est pas solide.

Voyons de manière synthétique, en quoi ces mesures sont interconnectés par des principes simples. Ces principes simples peuvent être les suivants:

Des rapports en nombres entiers. (par exemple 1/3)

Des rapports géométriques (par exemple le coté et la diagonale d’un carré).

Des relations numériques reposant sur des nombres irrationnels, pouvant aussi être obtenue avec un tracé géométrique.

Des rapports avec la taille de la terre, et ses caractéristiques spatio-temporelle.

Et enfin, des rapports “symboliques” avec les proportions et la taille de l’humain.

 

LCS 2: REMARQUES

 

M. Leplat nous dit ici que:

“Ces unités n’ont pas été étalonnées sur la taille d’un hypothétique pied de roi. J’ai expliqué dans un article en quoi cette rumeur n’est pas solide”.

Bien sûr que les unités n’ont pas été étalonnées sur le “Pied de roi”. Tout simplement parce que ce terme c’est juste le nom de certaines unités historiques.

Par exemple, Héron parle du Pied royal de 4 Palmes ou 16 Doigts et, beaucoup plus tard, au Moyen-Âge nous avons le Pied de roi français, une unité du système de mesures français: 

Toise – Pied – Pouce – Ligne – Point.

Par contre les unités du système de mesures ancien sont bel et bien antropométriques. 

C’est-à-dire elles se basent sur un modèle humain idéal qui non seulement est expliqué par écrit par les auteurs anciens mais qui se conserve actuellement. Les rapports ne sont pas symboliques mais bien réels et en nombres entiers (ou fractions simples), pas irrationnels.

Il est clair que M. Leplat n’a jamais étudié Vitruve.

 

QLP 3: LE YARD MÉGALITHIQUE, LA TOISE MÉGALITHIQUE, ET LE PIED ROMAIN.

 

Une Toise Mégalithique = 207,36 / Un Yard Mégalithique = 82,944         = 2,5      

Une Toise Mégalithique = 207,36 / Une Coudée de Nippur = 51,84          = 4    

Une Toise Mégalithique = 207,36 / Un Pied Romain = 29,62                    = 7

Étonnant n’est ce pas, ces 3 unités de mesures, qui n’ont à priori aucun rapport, le Pied Romain, le Yard Mégalithique et la Coudée de Nippur semblent interconnectés par des rapports simples en nombre entier. Regardons un peu les autres unités, et voyons quels rapports simples on peut déduire de ces unités.

 

LCS 3: REMARQUES

 

En Métrologie Historique on ne fait pas des calculs comme bon nous semble. Ce que l’on fait c’est partir des données que l’on a (1/ Textes. 2/ Règles. 3/ Modèle humain) et les étudier minutieusement. La méthode numérologique employée ici par M. Leplat n’est pas valable.


QLP 4: LA COUDÉE DE GUDÉA, LA COUDÉE DE NIPPUR, LA COUDÉE NILOMÉTRIQUE ET LA TOISE MÉGALITHIQUE.

 

Le rapport est assez simple, ces 3 coudées sont reliées par 1/100ème de toise mégalithique, c’est à dire que 2,0736 cm séparent les 3 coudées.

49,77 + 2,0736 ≈ 51,84, puis nous avons: 51,84 + 2,0736 ≈ 53,93

Le niveau de précision est de 99,97 %, et lorsque l’on sait que les coudées de Nippur et de Gudéa sont issue de la même civilisation Sumérienne, on peut s’attendre à trouver un pont entre les deux. Ce qui est surprenant c’est que ce pont passe par la toise mégalithique. Ceci fut découvert par le métrologiste Allemand Rottlander (référence ci dessous). Mais le lien avec la coudée Nilométrique et le Yard Mégalithique aura échappé à la plupart des observateurs.




LCS 4: REMARQUES

 

Remettons encore une fois les choses à sa place:

 

1/ La coudée de Gudéa est un étalon physique. M. Leplat se borne ici à indiquer une valeur (49.77 cm) mais jamais il ne présente une étude approfondie de cet étalon. Du moins pas ici.

 

2/ La coudée de Nippur est un étalon physique. M. Leplat se borne ici à indiquer une valeur (51.84 cm) mais jamais il ne présente une étude approfondie de cet étalon. Du moins pas ici.

 

Dans la vidéo ici ( https://www.youtube.com/watch?v=f8NjLgEl0HA  ) j’explique que la valeur de 51.84 cm n’est pas valable. Sur l’étalon de Nippur on a des unités de l’Homme de 1,80 m.

 

3/ La coudée nilométrique ne fait pas 53.93 cm mais bien 30 Doigts x 1.8 cm = 54 cm.

 

4/ La toise mégalithique est une unité proposée par Alexander Thom qui a été refutée.


QLP 5: LA COUDÉE ROYALE, LA COUDÉE DE NIPPUR, ET LE PIED ROMAIN.

 

Introduisons maintenant la Coudée Royale Égyptienne (52,36 cm). Le rapport avec la coudée de Nippur (51,84 cm) est simple. Il faut retirer 1/100ème à la Coudée Royale pour obtenir la Coudée de Nippur. Et il faut aussi retirer 1/100ème au Pied Royal Égyptien (29,92 cm) pour obtenir le Pied Romain (29,62 cm). Le rapport entre le Pied et la Coudée est de 4/7.

52,36 – 0,5236 ≈ 51,84 cm, puis avec le Pied Royal, 29,92 – 0,2992 ≈ 29,62 cm

L’usage d’un centième (1/100) pour passer d’une mesure à une autre est récurrente comme vous venez de le voir avec l’exemple de la Coudée de Gudéa, la Coudée de Nippur, la Coudée Royale, la Coudée Nilométrique et la Toise Mégalithique. Mais en quoi ce rapport de 1/100 est intéressant? La réponse est simple. Il y a un rapport géodésique de 99 à 100 entre le degrés de méridien à l’équateur et aux pôles.

1° de méridien à l’équateur = 110,574 km / 1° de méridien aux pôles = 111,694 km = 99/100

Il faut aussi noter qu’il existe un rapport numérique de 99/70 (donc (100-1) /70) qui est une excellente approximation du rapport entre le coté et la diagonale d’un carré. Le rapport entre le coté d’un carré et sa diagonale est 1 sur racine de 2.



 

2=1,414213562...100–170=9970=1,4142857

Existe t’il une figure géométrique qui permet de relier la Coudée Royale, la Coudée de Nippur, mais aussi le rapport de 99 à 100 ainsi que le rapport du coté d’un carré et sa diagonale? La réponse est oui.

Il s’agit donc d’un ensemble de 7 carrés, que nous appelons “septuple carré” et dont le rapport entre le coté long et la diagonale est un rapport de 99 à 100 unités. Si l’on place 10 Coudées de Nippur sur le coté 7 du septuple carré, alors sa diagonale mesure 10 Coudées Royale. Mais en plus de cela, la diagonale de chacun des carrés mesures 2 Coudées Royales Égyptiennes. Cette figure démontre là, encore que les anciens Egyptiens ont entretenus des relations scientifiques avec les peuples Sumériens.

 


Cette figure géométrique est employée notamment dans certains ensembles géométriques. J’ai évoqué cela dans le documentaire sur les Mégalithes du Plateau de Cauria avec un double alignement de menhirs orientés suivant ce principe.


LCS 5: REMARQUES

 

M. Leplat parle ici tout le temps de “Pieds” et “Coudées” sans employer aucun modèle humain comme base et sans prêter aucune attention aux textes anciens. De ce fait il cumule (et ce qui est pire: transmet) une erreur après l’autre. Remettons tout cela à sa place:

 

1/ L’Homme fait 24 Palmes, la Coudée naturelle fait ¼ de l’Homme (6 Palmes) et le Pied naturel fait 1/7 de l’Homme. Ces valeurs sont indiquées dans les textes et sur le modèle idéal, qui se conserve.

 

2/ Du coup, ce que l’on appelle Coudée Royale Égyptienne (52,36 cm) N’EST PAS une Coudée naturelle mais bien une règle égyptienne de 7 Palmes.

 

3/ De même, ce que l’on appelle Coudée de Nippur est un étalon sumérien qui a été mal etudié par le fait de ne pas avoir employé un modèle humain. Voir ma vidéo.

 

4/ Et de même le Pied Royal Égyptien (29,92 cm) et le Pied romain (29.62 cm) cités ici par M. Leplat NE SONT PAS des Pieds mais tout simplement soit des unités (4 Palmes), soit des règles.

 

5/ Le reste de rapports que M. Leplat imagine et propose (notamment les rapport avec la taille de la Terre: ici les méridiens) contredisent totalement ce que les textes anciens nous disent, soit c’est des propositions de M. Leplat qui ne s’appuient sur aucun texte ancien.

 

QLP 6 REGARDONS DU COTÉ DU PIED ROMAIN ET DU PIED GREC.

 

Ces deux mesures, que sont le Pied Grec de 30,87 cm et le Pied Romain de 29,62 cm, sont fascinant aussi. Ils entretiennent un rapport de 24 à 25. Ce rapport est intéressant, car il permet à l’aide d’un triangle de Pythagore de retrouver ces deux unités de mesure. Le triangle de Pythagore en nombre entier de 7 unités, 24 unités et 25 unités permet de passer d’une mesure à l’autre. Voyons cela en image.

 


Cet exemple avec le triangle 7, 24, 25 est fascinant, car il introduit déjà une relation étonnante avec le mètre sur le coté 7. En effet, 8,64 en centimètre représentent numériquement un nombre important pour les anciens qui avaient déjà réalisé une division du temps en 24 heures, 60 minutes et 60 secondes… soit 86400 secondes par jour.

On peut observer aussi une autre relation simple avec le nombre 86400, le mètre et la coudée de Nippur.

 


Il est possible d’appuyer encore un peu plus pour démontrer la pertinence de ce triangle 7, 24, 25 dans le rapport qu’il permet de faire entre le mètre, le yard mégalithique et le nombre 86400. Cette proposition est de Thierry Maho et Howard Crowhurst.

 


 

Nous pouvons aller encore plus loin, puisque je vous propose avec ce même triangle de Pythagore, le 7, 24, 25, et un simple carré, de passer de la coudée Royale Égyptienne, au Pied Romain et à la Toise Mégalithique. L’illustration ci dessous vaut mieux qu’un long discours.



 

LCS 6: REMARQUES

 

M. Leplat nous dit ici: “Ces deux mesures, que sont le Pied Grec de 30,87 cm et le Pied Romain de 29,62 cm, sont fascinant aussi. Ils entretiennent un rapport de 24 à 25”.

Le rapport est correct mais les valeurs proposées par M. Leplat ne le sont pas.

Si M. Leplat avait étudié à fond les travaux de Jomard il aurait pu voir toute une liste d’étalons qu’il appelle “Pied romains”, puis qu’il nous indique qu’il n’existe aucun étalon du “Pied grec”.

Ce que nous avons ici ce sont 2 modules cités par Heron comme Pied royal de 4 Palmes (30.00 cm) ou 16 Doigts (28.80 cm). Ces 2 modules sont dans le rapport 24 à 25 (comme indiqué par Newton). La valeur 29.62 cm est la longueur des étalons physiques; celle de 30.87 est illusoire.

Quant à l’analyse de l’étalon de Nippur que M. Leplat reprend ici je l‘ai déjà refutée depuis longtemps me basant sur les textes des auteurs anciens. Voir ma vidéo.

Le reste des calculs de M. Leplat, comme d’habitude, ne reposent sur aucun texte ancien.

Et en ce qui concerne la Coudée Remen c'est un module de 5 Palmes ou 20 Doigts.


QLP 7: ET LE MÈTRE, DANS TOUT CELA…?

 

Vous avez déjà pu voir quelques liens entre le mètre et les unités de mesure ancienne. Le mètre est en réalité une unité de mesure qui sert à faire apparaitre des nombres qui ont un sens, ou qui sont des références d’ordres scientifiques, comme le nombre de seconde dans une journée (86400). Le mètre permet aussi d’exprimer des nombres irrationnels ou des constantes mathématiques comme le nombre PI, le nombre d’or, ou des racines carrées. Voyons quelques exemples simples qui décoiffent et dépoussières les consensus modernes.

 


LCS 7: REMARQUES

 

Le mètre dans tout cela il est nulle part car le système de mesures ancien est antropométrique et que le système métrique décimal fut crée en 1789 environ, comme il est bien documenté.

Et en ce qui concerne ces exemples ils ne décoifffent rien ni personne. Il s'agit tout simplement de propositions numérologiques erronées.


QLP 8: ET LE LIEN ENTRE CES UNITÉS DE MESURES ET LA TAILLE DE LA TERRE?

 

Bien sur, toutes ces unités ont pour la plupart une relation simple avec la taille de la terre. Elles furent étalonnées en fonction de la taille de la circonférence de la terre à différentes latitudes. Les unités de mesures romaines par exemples sont les plus simples à comprendre. Toute ces unités sont basées sur le Pied Romain de 29,62 cm, qui lui même est divisé en 16 doigts de 1,852 cm.

Avant de détailler les relations entre les mesures romaines et la taille de la terre il convient de rappeler quelques notions.

Méridien: Ligne de de circonférence de la terre en passant par les pôles nord et sud, il mesure 40007,863 km.

Équateur: Ligne de circonférence de la terre d’Est en Ouest, il mesure 40075,017 km.

Degrés de méridien: Circonférence d’un méridien divisée en 360°, soit 40007,863 / 360 = 111,133 km.

Minute d’arc de méridien: Division d’un degrés de méridien en 60 parties que nous appelons minute d’arc. 111,133 / 60 = 1,852 mètres.

Seconde d’arc de méridien: Division d’une minute d’arc en 60 parties que nous appelons seconde d’arc. 1,852 / 60 = 30,87 mètres.

Tierce de degrés d’arc: Division en 60 parties d’une seconde d’arc, que nous appelons tierce de degrés d’arc, car cela revient à diviser le degrés de méridien par 60 à 3 reprises: 111,133 / 60 / 60 / 60 = 0,515 mètres. (cette longueur est exactement celle de la Coudée Punique).

 


 

Comme vous pouvez le constater, le lien entre les mesures romaines et la division de la taille de la terre en degrés, minute, seconde est évidente. Comme nous avons démontré qu’il y a un lien entre les mesures romaines, le Yard Mégalithique, et la Coudée Royale Égyptienne, vous comprenez dès lors que toutes ces unités de mesures anciennes ont pour étalon de référence la taille de la terre. Et que l’idée d’étalonner le mètre sur la taille de la terre lors de la période de la révolution Française n’est pas nouvelle du tout.


LCS 8: REMARQUES

 

Ici, encore une fois, M. Leplat ne fait aucune référence à ce que les auteurs anciens disent.

Les dimensions de la taille de la Terre sont parfaitement indiqués par les auteurs anciens dans le système de mesures antropométrique dont l’unité centrale est l’Homme = 24 Palmes = 1.80 m. 

Mais pour bien les comprendre encore faut-il les étudier, ce que M. Leplat n’a jamais fait.

Moi, par contre, j’ai passé toute une année à étudier ces indications.

Je renvoie ceux qui seraient interessés à mon article sur la Géographie ancienne publié en 2021:

https://avde.org/wp-content/uploads/2021/01/Revista-4.pdf

Et en ce qui concerne la Coudée punique elle correspond tout simplement à 2 fois le Pied naturel de 1/7 du modèle humain de 1,80 m. Nous avons donc: 1.80 m / 2 = 25.72 cm >>> x 2 = 51.44 cm.

 

QLP 9: MAIS ALORS, C’EST QUOI CETTE HISTOIRE DE COUDÉE ÉTALONNÉE SUR LE CORPS HUMAIN?


C’est assez simple à comprendre, les anciens ont eut la nécessité de donner un nom à leurs unités de mesure et de les relier symboliquement à quelques choses de concrets qui nous permet de comprendre tout de suite l’ordre de grandeur des unités dont on parle. Ainsi, de manière assez spontanée, les mesure entre 40 et 60 cm furent appelées des coudées, et celle entre 25 et 35 cm, des pieds. Puis ces mesures furent subdivisées en nombres simples, important pour les anciens, et toujours en rapport avec la taille du corps. La coudée est divisée en 5, 6, ou 7 paumes ou palmes, et chaque paumes est divisée en 4 doigts ou 3 pouces. Ainsi, les mesures présentaient des caractères concrets, facilement perceptibles et utilisable par les humains. Puis nous avons oublié que ces mesures furent pensée entre autre en fonction de la taille de la terre. Je dit bien entre autres, car en réalité d’autres paramètres d’ordre astronomique ont été pris en compte dans une sorte de synthèse de connaissance époustouflante que je tente de décrire et redécouvrir ici.

Ce qui induit en erreur les historiens et métrologistes classiques, c’est que les Egyptiens ont très bien représenté le lien entre les mesures et le corps humain dans leur architecture. Les Egyptiens avaient un sens de l’harmonie tout à faire remarquable.


LCS 9: REMARQUES

 

Ici, l’ignorance crasse de M. Leplat en Métrologie Historique est bien mise en évidence.

Car Vitruve et plein d’autres auteurs classiques expliquent parfaitement le modèle humain qui était l’unité centrale du système de mesures antropométrique et les unités de mesure qui en dérivent.

Car ce modèle est marqué dans des règles égyptiennes. Voir mon article “Sistema de medidas egipcio”.

Car ce modèle se conserve encore du fait de la transmission historique du système. Voir ma vidéo.

Mais évidemment M. Leplat fait depuis un an comme s’il ne savait rien de cette vidéo car elle réfute pleinement toutes ses propositions numérologiques et il prefere une fuite en avant et une repetition ad nauseam de ses propositions déjà refutées. Et avec ça il se veut scientifique.

QLP 10

John Legon a aussi montré que compte tenu des études sur 60 momies, la taille moyenne des Egyptiens est de 1,66 m ± 0,01, et qu’il faut 3 coudées royales pour remplir ces 18 carreaux, soit 1,57 m. Le rapport entre la hauteur d’un homme jusqu’à la racine des cheveux avec la taille totale est un rapport de 18 à 19.

 


Plusieurs auteurs ont détaillés les grilles de proportions du canon de proportion Egyptiens. MARK INVERSEN et John Legon représentent très bien ce travail. Leurs observations sont intéressantes. Car si la taille de l’Égyptien est de 3 coudées jusqu’à la racine des cheveux, et qu’il y a un rapport de 18 à 19 avec la hauteur totale, alors la hauteur totale vaut 1,659, soit 2 Yards Mégalithique.

3 × 0,523618 ×19 = 165,8 = 2 Yards Mégalithiques

Bref, il y a bien un lien entre les mesures anciennes et les proportions du corps humain, mais il est d’ordre pratique et symbolique et n’a aucunement servi de référence pour étalonner les unités de mesures initialement pensées par nos lointains ancêtres.

LCS 10: REMARQUES

C’est franchement lamentable de voir que M. Leplat ne sait même pas citer correctement le nom de ERIK IVERSEN. Aussi il oublie bien volontairement que sur la page 19 Table 1 de son travail Canon and Proportions in Egyptian Art, 1975, M. Iversen indique clairement Homme = 24 Palmes = 1.80 m. Aucun doute donc du modèle humain et cela depuis 1975 minimum.

QLP 11: CONCLUSION:

Cet article devrait vous permettre d’y voir un peu plus claire sur l’ensemble des unités de mesures dont je parle régulièrement. Les implications de ces unités sont fondamentales, j’ai expliqué en quoi le Coudée Royale est un véritable étalon astronomique et géodésique de la terre dans un article. J’ai suggéré aussi que le yard mégalithique est un étalon de l’espace et du temps à travers l’usage d’un simple pendule.

“Un pendule d’un demi yard mégalithique bat 365,2422* fois pendant le temps qui sépare le temps solaire et le temps sidéral, avec une précision de 99,9976%. Cette relation métrologique et temporelle permet de relier la mesure et le temps.” (*365,2422 est la durée d’une année solaire en jour)

L’amour est la mesure du monde, chez les Sumériens, le pictogramme du mot “aimer” et du mot “mesure” est le même. Ne dit ont pas avoir de l’estime pour quelqu’un, ou encore, que l’on apprécie cette personne…. alors même que l’on peut estimer une distance, et apprécier une performance… La mesure est une clef…

LCS 11: REMARQUES / CONCLUSION:

Pour moi, ce que cet article permet de voir très clairement c’est que M. Leplat fait depuis un an comme s’il ne savait rien de cette vidéo dont je remets encore le lien plus bas car elle réfute pleinement toutes ses propositions numérologiques et il prefere une fuite en avant et une repetition ad nauseam de ses propositions déjà refutées. Ce qu’il fait ce n’est donc pas de la Métrologie Historique mais, bien au contraire, de la désinformation permanente sur le sujet.

https://www.youtube.com/watch?v=f8NjLgEl0HA 

 

martes, 12 de enero de 2021

RÉPONSE À NADINE LE TURC

RÉPONSE À NADINE LE TURC

Bonjour, Mme. Le Turc:

J'ai decidé finalement de faire une publication complète pour vous répondre.

Ok, allons-y. La question, après tout, est fort simple.

QUENTIN LEPLAT

Commençons par Quentin Leplat.

Ce qu’il fait n’est pas du tout de la Métrologie Historique, quoiqu’il puisse dire / croire.

Car la Métrologie Historique est l’étude de l’Histoire des systèmes de mesure. 

Je tiens à insister bien sur ce point (SYSTÈMES) parce qu’une unité de mesure n’apparaît jamais seule. 

Ce que nous avons c’est toujours un SYSTÈME DE MESURES, c’est-à-dire, un ensemble d’unités de mesures complet, cohérent, organisé et établi.

Aussi, pour dire simple, en Métrologie Historique la question que l’on essaie de répondre n’est pas “Est-ce que le mètre (“l’unité métrique”) existait dans l’Antiquité?” mais plutôt “Comment les anciens mesuraient-ils?”. Et comme on sait, en Science, pour avoir les réponses correctes, il est fondammental, d’abord, de se poser les questions adéquates.

Pour finir, on pourrait parler de la “méthode” employée par M. Leplat:

Faire des calculs à longueur de jours avec Pi, Phi et le mètre pour expliquer les unités de mesure anciennes et leurs équivalences dans le système métrique. 

Sauf que ceci n’est pas de la Métrologie. C’est bel et bien de la Numérologie.

LA MÉTROLOGIE HISTORIQUE.

C’est quoi alors la Métrologie Historique? C‘est, pour dire simple, la Science qui étudie l’Histoire des mesures (et par là il faut bien comprendre des SYSTÈMES de mesure). Cette Science ne cherche pas à répondre à la question “Est-ce que le mètre (“l’unité métrique”) existait dans l’Antiquité?” mais bien à la question “Comment les anciens mesuraient-ils?”

Comment elle se prend pour le faire? Ben, c'est très simple. On étudie les données que nous avons. Ces données sont de 3 types: 1/ Textes. 2/ Règles. 3/ Modèle humain.

Il faut aussi signaler que en Métrologie Historique il y a énormément d’erreurs et de confusions pour deux raisons:

1/ Parce qu'on a étudié des mesures antropométriques sans un modèle humain comme base.

2/ Parce que les mots sont traîtres et on a pris la mauvaise habitude (mauvaise car elle a provoqué et provoque toujours énormément de confusions) d’apppeler “Pieds” et “Coudées” à des objets physiques qui sont, tout simplement, des règles, des étalons.

C’est ainsi que, vue cette confusion, beaucoup de personnes se sont penchées sur cette discipline pour essayer d’y apporter quelque chose. 

Le problème c’est que, pour ce faire, beaucoup de ces personnes (non pas seulement M. Leplat mais aussi d'autres) n’ont pas employé la bonne méthode et du coup se sont mises à faire des calculs numérologiques mais non pas de la Métrologie Historique.

MA RECHERCHE EN MÉTROLOGIE

Pour ma part, j’ai eu l’immense chance de tomber par hasard sur le modèle humain correct en 2011 avant même de connaître cette confusion qui regnait (et règne encore) en Métrologie Historique. 

Puis, j’ai compris que, grâce au modèle et à ma formation en Philologie (Science qui étudie les textes pour bien les comprendre et bien les interpreter), je pouvais mettre de l’ordre dans cette discipline et c’est ce que j’essaie de faire depuis 2011 malgré mon état de santé.

Tout ceci est expliqué plus en détail dans cette vidéo en français:

https://www.youtube.com/watch?v=f8NjLgEl0HA

Vous pouvez aussi visiter ma page Academia ici:

https://independent.academia.edu/LuisCasta%C3%B1o

Et bien sûr lire les entrées de mon blog:

http://metrologiahistorica.blogspot.com/

PI, PHI, ETC.

En ce qui concerne Pi, les anciens égyptiens ne connaissaient pas “notre Pi” (avec une infinité de décimales). Ils savaient, bien sûr, tracer un cercle mais ceci est toute autre chose.

En ce qui concerne Phi, les anciens égyptiens ne l’employaient pas non plus et on sait cela par le fait que les rapports que l’on trouve dans la grille de mesures antropométrique sont soit des rapports en nombres entiers, soit des rapports en fractions simples. Rien à voir avec 1.618.

En rapport avec ça, je conseille de voir cette vidéo, notamment l'image de la minute 05:30:

https://www.youtube.com/watch?v=xXEZXBHLOuw 

Pour savoir un peu plus sur ce mythe du nombre d’or partout (et comme clé de beauté), je vous conseille (à tout le monde, en fait) la lecture du magnifique ouvrage de Marguerite Neveux “Le nombre d’or. Radiographie d’un mythe”. 

https://www.seuil.com/ouvrage/le-nombre-d-or-marguerite-neveux/9782757838921

Dans ce livre Neveux explique:

1/ Que le nombre d’or n’existait pas dans l’Antiquité (et n’était pas employé partout);

2/ D’où vient la confusion entre le nombre d’or et la grille antropométrique;

3/ Comment ce mythe du nombre d’or est né à partir de 1930 avec les travaux de Ghyka.

Et surtout il convient de signaler que Pi et Phi sont des NOMBRES, pas des MESURES.

Enfin, en ce qui concerne la taille de la Terre, les propositions numérologiques de M. Leplat ne tiennent pas debout. Tout simplement parce que ce qu’il propose contredit ce que les anciens eux-mêmes disent dans leurs textes.

Si ce sujet vous intéresse je vous conseille de lire l’article sur la Géographie Ancienne que j’ai publié il y a peu sur la revue “El Horizonte de Kemet”. Vous le trouverez à ma page Academia. Cet article est le fruit d’un an d’étude de textes anciens (et autres) qui parlent Géographie:

https://www.academia.edu/44824763/_6_Metrolog%C3%ADa_Hist%C3%B3rica_2020_Explorando_la_Geograf%C3%ADa_Antigua_El_Horizonte_de_Kemet_Enero_2021_pp_9_34

LA COUDÉE PUNIQUE

En ce qui concerne cette “Coudée punique”, je me suis mis à l’étudier ces jours-ci et je publierai peut-être bientôt un article sur. Mais je ne peux rien promettre car je manque énormément d’énergie ces jours-ci.

Je pense que c’est tout. Je pensais publier ce commentaire en réponse au votre mais j’ai decidé finalement qu’il vaudrait mieux faire une entrée de blog à votre nom.

Je vous renvoie donc à l’entrée: RÉPONSE À NADINE LE TURC.

Bien à vous.

Luis Castaño Sánchez.

Licenciado en Filología (UCA 1992).

Investigador en Metrología Histórica.

 

 

 

miércoles, 6 de enero de 2021

QUENTIN LEPLAT ET LA COUDÉE PUNIQUE

QUENTIN LEPLAT ET LA COUDEÉ PUNIQUE.

Vendredi 1 janvier 2021, M. Quentin Leplat a sorti dans sa web Message de la Nuit des Temps une nouvelle publication. Cette publication aborde la Coudée punique (51,5 cm):

https://messagedelanuitdestemps.org/publications-scientifiques/publication-de-collaborateurs/la-coudee-punique-pi-et-le-nombre-dor/?fbclid=IwAR2TYpIfn0xLK4s7Zr-euxla8A96sKKD3Re5WQhe_o6eKbZpxuBMJMIgvm0

Comme d'habitude, il s'agit d'une étude de cette valeur à partir de Pi et Phi.

D'ailleurs le titre même de la publication est bien clair:

La coudée punique, PI et le nombre d’or.

Encore une fois, M. Leplat (ici, l'un de ses suiveurs) étudie des mesures anciennes sans partir des données fondammentales en Métrologie Historique:

1/ Textes. 2/ Règles. 3/ Modèle humain.

Car le système de mesures employé dans l'Antiquité n'avait rien à voir avec Pi ou Phi mais était antropométrique. L'unité centrale de ce système de mesures antropométrique était un modèle humain (l'Homme) qui correspond à 24 Palmes = 1,80 m et qui se conserve toujours actuellement.

Tout ceci je l'ai expliqué en détail fin 2019 sur cette vidéo de 45 minutes:

https://www.youtube.com/watch?v=f8NjLgEl0HA

M. Leplat connaît bien l'existence de cette vidéo mais il n'a jamais osé / pu réfuter son contenu. Il prefère continuer de propager des idées fausses en Métrologie Historique comme cette idée que "l'unité métrique" existait dans l'Antiquité (idée que j'ai déjà refutée) ou cette "méthode" qui consiste à faire des jeux numérologiques avec Pi ou Phi.

Ceci dit je vais passer en revue cette publication sur la Coudée punique.

À chaque fois, je citerai des extraits de la publication, puis ajouterai mes remarques.

1/ INTRODUCTION

La coudée “punique”? Quel drôle de nom! Peu d’entre nous connaisse cette coudée qui mesure 51,5 cm. J’avais lu quelques articles et entendu parler de cette coudée, mais je n’avais pas pris le temps de me pencher sur cette mesure. C’est une internaute (qui souhaite rester anonyme) qui m’a proposé de faire le pont entre cette coudée, le nombre d’or, le nombre PI, et forcément le “mètre” et la taille de la terre. Rien que cela!

Vous pouvez voir sur ces deux tables de pierres découvertes à Thibilis et Lepcis Magma plusieurs coudées et pieds gradués.

A gauche, il y a deux coudées, l’une de 51,9 cm (51,84 cm = coudée de Nippur), la seconde de 51,4 cm, et un pied de 29,8 cm.

Sur celle de droite, vous avez une coudée de 51,55 cm ± 0,15. Mais aussi un pied dont la longueur en haut est de 29,6 cm (29,63 = pied Romain) et de 30 cm en bas (29,92 = pied Royal Égyptien). Et enfin, une coudée de 52,3 cm (52,36 = coudée Royale Égyptienne).


Mettons nous d’accord sur la longueur conventionnelle de cette coudée. Les historiens qui en parlent et qui l’ont étudié lui attribue une longueur de 51,5 cm. Même s’il est vrai que les 3 encoches dans la pierre sont de 51,4 à deux reprises et une de 51,7.

La moyenne est donc: (2×51,4+51,7) / 3 = 51,5 cm ± 0,1.

Mais revenons un peu sur l’historique de cette coudée punique. Elle fut découverte sur deux étalons gravés dans la pierre. L’un à Thibilis et l’autre à Lepcis Magna, deux sites archéologiques en Afrique du nord. Cette civilisation aurait pris son essor sur les pourtours du bassin méditerranéen en -800 et fut largement sous influence Romaine en -200.

REMARQUES

1/ Même si la valeur 51,5 cm était correcte (ce qui n'est pas sûr) la proposition commence mal. Tout simplement par le fait qu’on ne peut pas parler de Coudée sans definir le terme et surtout sans partir d’un modèle humain comme base.

Ou plutôt si. On peut le faire au prix de commettre énormément d’erreurs. Comme ici.

2/ Ce qui est marqué sur ces deux tables de pierre ne sont pas des coudées et des pieds. Ce sont des étalons, des règles, des modules.

3/ En ce qui concerne la table de pierre de Thibilis je ne peux pas me prononcer avec certitude car je ne l’ai pas étudiée à fond. Je le ferai lorsque je l’aurai bien étudiée.

Ceci dit, pour les 2 modules de 51,9 cm et 51,4 cm il serait difficile de se prononcer mais le module de 29,8 cm c’est probablement un module de 4 Palmes (30,00 cm).

Ce module de 4 Palmes correspond au Pied royal de 4 Palmes cité par Héron et fait partie de la grille en Palmes basée sur l’Homme = 24 Palmes = 1,80 m.

4/ En ce qui concerne la table de mesures de Leptis Magna ce que nous avons c’est, encore une fois, trois étalons, trois règles, trois modules.

Le module supérieur n’est pas clair.

Le module central c’est un module de 4 Palmes (Pied royal de 4 Palmes). La Palme de gauche est divisée en 3 Pouces et celle de droite en 4 Doigts, comme expliqué dans mon article “Sistema de medidas egipcio” (Egiptología 2.0. Avril 2020).

Le module inférieur correspond à un module de 7 Palmes divisé en 6 parties égales qui ne sont plus des Palmes, comme indiqué dans mon article “Sistema de medidas egipcio”. C’est ce qu’on appelle, avec des termes qui portent à confusion, une “Coudée reformée”.

5/ Enfin, en ce qui concerne la valeur de la Coudée punique il est justement difficile de se mettre d’accord sur sa longueur car c’est une mesure peu étudiée et qui n’est pas encore claire. En tout cas, il est clair que parler de “Coudée” sans un modèle humain comme base n’est pas cohérent.

2/ PARTICULARITÉ DE LA COUDÉE PUNIQUE.

Passons sur le tableau noir pour voir comment cette unité de mesure s’articule simplement avec les constantes mathématiques et le mètre.



Étonnant n’est ce pas? Cela veut dire qu’un cercle qui mesure 1 coudée punique de diamètre a un périmètre de 1,618 mètres, soit le nombre d’or exprimé en mètre.

REMARQUES

Je ne dirai pas que c’est étonnant. Je dirai que c’est absurde.

Car dans l’Antiquité les unités de mesure:

1/ soient sont directement antropométriques (basées sur l’Homme de 24 Palmes = 1’80 m),

2/ soient sont nées de variations dans la grille antropométrique originale (par exemple le module de 1 Palme + 1/3 = 10 cm indiqué par Iversen, 1975; par exemple le module qui dérive de la division des étalons de 7 Palmes (52,50 cm) en 6 parties égales = 8,75 cm.

3/ LA COUDÉE PUNIQUE ET LA TAILLE DE LA TERRE.

Mais cela ne s’arrête pas là. En effet, cette unité de mesure vaut 1/60ème d’une seconde d’arc moyenne sur terre. Ce qui veut dire que cette coudée est une fraction sexadécimale de la terre (division en base 60 minutes, puis 60 secondes). C’est un peu comme le mètre qui est une fraction décimale de la terre. (division en dizaine, centaine, millième)

Voyons cela plus en détail. La valeur moyenne d’une seconde d’arc sur la terre est de 30,9 mètres. Cette valeur est obtenue en faisant la moyenne d’une seconde d’arc autour de l’équateur, et une seconde d’arc autour du méridien.


Ce simple constat suggère que cette coudée est une fraction sexadécimale de la terre, et que les peuples qui établirent la longueur de cette coudée avaient la connaissance de la taille de la terre. Les Romains et les Grecs utilisaient aussi des unités de mesures qui étaient en rapport avec la taille de la terre.

Je propose d’autres observations relatives à cette coudée de 51,5 cm. En effet, j’ai aussi constaté que la coudée punique et la coudée Royale Égyptienne ont un rapport de 60 à 61. Ce qui est fascinant, car cela permet de relier ces deux unités de mesure très simplement à partir de la base sexadécimale. En effet, la coudée punique vaut 1/60ème de seconde d’arc. Mais en divisant cette coudée punique en 60 on s’aperçoit qu’il suffit de rajouter 1/60ème pour obtenir la coudée Royale Égyptienne.

REMARQUES

Comme d’habitude les propositions de M. Leplat sur les unités de mesure ne se basent jamais sur ce qui est indiqué sur les textes anciens.

Notamment ici ses indications sur la taille de la Terre, qui contredisent les indications que nous avons dans les textes anciens, textes qu'il n'étudie jamais correctement.

4/ LE PENDULE PUNIQUE:

Lorsqu’on étudie les mesures anciennes il est intéressant de voir quelles relations entretiennent les mesures avec le temps. En effet, en utilisant un pendule de longueur 51,5 cm, ce dernier aura une période d’oscillation de 1,44 secondes. Ce qui veut dire que ce pendule bat 60 000 fois par jour. Avouez que cela n’est pas banale pour une coudée qui est une division en base 60 de la taille de la terre!

Ces premières informations me furent partagées par notre internaute cité en introduction.

REMARQUES

Pour étudier correctement les mesures anciennes le mieux c’est de partir des données que l’on a:

1/ Textes. 2/ Règles. 3/ Modèle humain.

Ce que M. Leplat ne fait jamais.

5/ QUE PUIS JE AJOUTER?

Le lien avec la coudée royale de la grande pyramide peut être complété avec une information géométrique simple. En effet, il y a un rapport entre la longueur de la base carré de la grande pyramide et la coudée punique. Un simple schéma vaut mieux qu’un long discours.


Avouez que cela est étonnant! Si la base de la grande pyramide qui mesure 230,36 mètre est la diagonale d’un double carré virtuel, alors ces carrés mesures 200 coudées puniques de 51,5 cm.

Nous pouvons rebondir un peu plus loin en introduisant la coudée Nilométrique qui mesure 53,93 cm (soit 1/3 du nombre d’or en mètre). Cette coudée, est celle qui détermine la pyramide de Khéphren puisque sa base vaut 400 coudées Nilométriques (215,7 m sur le roc / 400 = 0,5393).

Ce qui s’avère fascinant, c’est que le rapport entre la coudée punique et la coudée nilométrique est le même qu’entre 50 cm et 52,36 cm, c’est à dire entre un demi mètre et une coudée royale. 

Ce rapport vient confirmer une fois de plus si l’on en doutait que l’unité de mesure métrique fait bien partie du système de mesure ancien. L’unité métrique fut réintroduite vraisemblablement pour raison politique à la fin du 18ème siècle.


REMARQUES

1/ Sauf que les textes indiquent clairement que le coté de la base de la Grande Pyramide fait 8 Plètres x 100 Pieds royaux de 16 Doigts = 12.800 Doigts x 1,8(00) cm = 230,40 m.

2/ Sauf que la Coudée nilométrique ne fait pas 53,93 cm (ni 1/3 du nombre d’or en mètres). Elle fait 30 Doigts x 1,8(00) cm = 54,00 cm.

3/ Comme d’habitude, M. Leplat passe son temps à faire des calculs sans acune base. Il devrait peut-être arrêter les calculs sans aucune base et s'occuper un peu plus d’étudier les données que nous avons: Textes. Règles. Modèle humain. Ce serait beaucoup mieux car peut-être que comme cela il arreterait de faire continuellement de la désinformation en Métrologie Historique.

4/ Quant à ces phrases finales de M. Leplat en conclusion:

“Ce rapport vient confirmer une fois de plus si l’on en doutait que l’unité de mesure métrique fait bien partie du système de mesure ancien. L’unité métrique fut réintroduite vraisemblablement pour raison politique à la fin du 18ème siècle”

Il faut toujours insister sur les faits que:

Le mètre ne faisait absolument pas partie du système de mesures ancien.

Le système de mesures ancien était antropométrique:

https://www.youtube.com/watch?v=f8NjLgEl0HA

Il y a beaucoup d'infos en ce qui concerne la création du système métrique décimal en 1789 environ:

https://www.youtube.com/watch?v=jifWP4_4yds&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3AsuZvpwqSPvNc6JyXPfVQXFnibaQUhtYVSe_fj_i5rgq_MpPThO3HUyI

6/ CONCLUSION

La coudée punique n’est pas une unité de mesure arbitraire indépendante des autres coudées très connues en Egypte et en Sumer. Elle vient s’insérer à merveille dans un système de mesure pour des raisons d’ordre géométrique, numérique, et géodésique.

Les anciennes civilisations ont pensées les unités de mesure pour qu’elles soient interconnecté entre elles, tout en étant reliées à des paramètres universels tel que la taille de la terre. Ces unités de mesures furent ensuite subdivisées et reliées symboliquement à l’humain à travers les noms d’usages comme: pied, coudée, paume, doigts, pouces.

L’unité de mesure permet de faire le lien entre l’humain et l’universel dans la pensée ancienne. A ce titre, la mesure est d’essence “divine”, il n’est pas étonnant que le “dieu” Thot fut considéré comme le gardien de la mesure pour les Egyptiens.

(La notion de dieu étant très différente de la vision moderne dans le monde ancien, car pour les anciens égyptiens, la nature est “dieu”. C’est la nature des choses telles que ces derniers les ont compris qui peut être vue comme “dieu” dans le monde ancien. La nature organise la vie, elle crée les planètes et les étoiles avec une harmonie que les anciens ont probablement identifiée).

REMARQUES

1/ La Coudée punique doit encore être étudiée sérieusement. Mais ce n’est pas des propositions comme celle de M. Leplat qui pourraient l’expliquer comme il faut.

2/ Les unités de mesure des anciennes civilisations sont antropométriques. Elles se basent sur le corps humain et le modèle humain qui était l’unité centrale de l’ancien système de mesures antropométrique se conserve toujours.

Quant aux dimensions de la Terre dans le système de mesures antropométrique elles sont parfaitement expliquées par écrit dans les textes anciens que M. Leplat, occupé à faire ses calculs numérologiques, n'étudie jamais correctement,

3/ Pour bien connaître la pensée des anciens en ce qui concerne les mesures qu’ils employaient le mieux c’est de lire (mieux: étudier sérieusement) les textes où ils expliquent clairement leur système de mesures antropométrique.

M. Leplat ne le fait toujours pas et c’est bien pour cela qu'il continue à dire n’importe quoi et, ce qui est encore pire, à transmettre des informations complètement erronées.

Comme par exemple cette idée stupide que le mètre faisait partie du système de mesures ancien alors que celui-ci était bel et bien antropométrique et son unité centrale, l'Homme, se conserve toujours.

REGLA DE 22,50 CM CON ESCALA DE 20,00 CM

REGLA DE 22,50 CENTÍMETROS CON ESCALA DE 20,00 CENTÍMETROS


Esta regla de plástico (el objeto en sí mismo) mide en realidad 22,50 cm de largo:



Lo que mide 20,00 centímetros NO es la regla en sí misma sino la escala marcada en ella.


Pues esto mismo ha ocurrido con el famoso valor del Pie romano.


Las reglas físicas que se han medido han dado unos valores de 29,63 cm y similares.


Pero ese es el valor de lo que miden las reglas.


El valor del módulo llamado Pie romano corresponde a:


16 Dedos x 1,8 cm = 28,80 cm.


12 Pulgadas x 2,4 cm = 28,80 cm.


Y desde ese valor se obtiene el valor del módulo llamado Pie griego:


28,80 cm x 25 /24 = 30,00 cm.


Así que tenemos dos módulos:


12 Pulgadas = 28,80 cm = 16 Dedos.


12,5 Pulgadas = 30,00 cm = 4 Palmas.


De hecho, la relación entre esos dos módulos fue recogida por Newton::

 

http://www.newtonproject.ox.ac.uk/view/texts/normalized/THEM00276

 

"(Greek Foot) as equal to a Roman Foot and a Semuncia of that Foot"

 

"El Pie griego es el Pie romano más media Pulgada"


Ambos módulos vienen desde el Antiguo Egipto y quedaron recogidos por Herón como Pie real o filetero de 4 Palmas (30,00 cm) o 16 Dedos (28,80 cm), que son 12 Pulgadas.